Chapitre 14 - par Marilou


« Je suis trop excité de voir la Présidente ! dit Thomas, en sortant du train. 
- Moi j'ai amené ma tablette pour tout filmer, s'exclame Idriss.
-  Thomas, tu es sûr que ton père va venir ? 
- Je ne saurais pas te répondre, Lisa, mais j'espère ! me dit Thomas en se tournant.
- Allez, ne t'en fais pas mon vieux, nous on est là avec toi ! »
Idriss tente de soulager son ami. Je sens que Thomas va pleurer. Soudain, ils se tournent. Ça sent une idée ça...
« Idriss, Lisa, on devrait sortir du groupe, aller voir... tout seuls..., nous chuchote Thomas
- Pour une idée, ça c'est une idée ! Et on fait comment ? lâche Idriss
- On se faufile derrière un poteau ! dit Thomas ».

Cinq minutes plus tard, tout le groupe est sorti de la gare. Nous, on court jusqu'à L'Elysée. Nous sonnons, une voix se fait entendre : 
« Qui êtes-vous ? Que voulez-vous ? dit le secrétaire.
- Nous sommes les élèves de M. Melvil, dit Thomas.
- Ah, d'accord, bon entrez ! ».  Le secrétaire éteint le haut-parleur. Le grand portail s'ouvre. Idriss entre dans la cour, puis j'entre à mon tour.

Soudain, une voix grave appelle Thomas. Il se retourne, un grand monsieur court vers nous, il a une barbe brune, ses cheveux volent : 
« Thomas ! crie-t-il. Thomas, mon fils !
- Quoi ? dit Thomas ». Le monsieur s'arrête à quelques mètres de lui.
« Thomas, tu ne me reconnais pas ? le questionne le monsieur barbu.
- Pourquoi ? Je vous connais ? 
- Mais oui, je suis ton père !
- Papa ?  
Les larmes montent aux yeux de mon ami.
« On vous cherchait partout ! ». La classe arrive, la maman de Thomas se rapproche : « Mon chou, j'étais folle d'inquiétude ! », lui dit-elle.

Une heure plus tard, nous sommes dans la maison de la Présidente. Nous commençons par une visite. 
« Comme c'est beau...
- Tu as raison Lisa, me dit Idriss ».
Même derrière son masque, je vois qu'il rougit. La Présidente nous invite à sortir dans le jardin. Une grande table est installée dehors. On mange, c'est très bon, puis je discute de mon projet. La Présidente dit que c'est une très bonne idée et qu'elle va s'en servir. Puis, nous devons partir. A la gare, plus un mot ne sort de nos bouches. 

Commentaires

France a dit…
Marilou, j'ai été ravie de lire chacun de tes textes ! Tu as toujours de bonnes idées, touchantes, amusantes, intéressantes. Merci de ta participation passionnée à ce carnet numérique !

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